Orientation sexuelle : Hétéro
Situation financière : Très riche
Métier : Patron du casino.
Rôle au sein de la société : Citoyen
Hybridation : Nop
Pouvoir : Nop
Feat : Sung Jin Woo de Solo Leveling
Comment avez-vous connu le forum ? En allant faire mes courses
Votre âge ? Entre 32 et 35 ans
Allez, vous avez bien un pseudo ? Non jure? Sojiro du coup
Un petit quelque chose à rajouter ? Soyez gentil avec moi je suis timide
Physique
Sojiro est l'incarnation de l'audace, jusque dans son physique. Ses cheveux noirs et ébouriffés s'harmonisent avec ses sourcils, conférant à son regard un magnétisme presque électrique. Ses yeux, d'un bleu glacial, sont des phares dans l'obscurité, reflétant une mer d'émotions et de pensées insondables. Ces fenêtres de l'âme, aussi tranchantes que le verre, aussi profondes que l'océan, semblent capables de percer le voile des apparences tout en préservant le mystère de son ressentit. La ligne de sa mâchoire est ferme, dessinée comme si chaque angle était une déclaration de son caractère indomptable. Une peau claire qui semble à peine touchée par le soleil, tranchant avec l'ombre de sa chevelure et la noirceur de ses vêtements. Le contraste est saisissant, comme si Sojiro était une énigme, composée de lumière et de ténèbres en parts égales.
Ses muscles sont finement dessinés, juste assez pour attirer le regard et témoigner de son acharnement à être le meilleur, de ne pas se laisser aller et maintenir une forme qui lui plait. Ses abdominaux sont visibles sans rappeler le physique d'un culturiste non plus, indiquant simplement que Sojiro accorde de l'importance à son apparence dans son intégralité, de la tête aux pieds. Autour de son cou, une chaine qui se termine par un pendentif qui repose contre son torse, pendentif en forme de dé qu'il cache souvent derrière un costume ou des habits. Avec son 1m84, Soji reste grand sans sortir des normes, se démarquant tout de même de pars son regard parfois parfois parfois joueur, un regard qui semble ne plus avoir été en proie au doute depuis long..
Mental
Un caractère bien particulier que celui de Sojiro. Il a son idée qu'il s'est forgé depuis petit de part son histoire, et jusqu'à présent jamais il ne s'était posé la question de savoir s'il était dans le tort ou pas.
Son rapport aux autres tout autant qu'à l'amour est très particulier. Il est incapable d'aimer, mais à bien sur des envies qu'il sait assouvir. C'est surtout du désir de possession dont on parlerai, il aime contrôler la situation et voir les gens souffrir comme lui à pu souffrir, souffrir de ne pouvoir atteindre leur rêve de richesses.. Il aime les femmes de manière assez simple, elles ont plutôt été coopératives de part son statut. L'idée d'inverser les rôles ou de laisser transparaitre une pointe d'affection ne lui viendra jamais à l'idée. Avoir de jolies courbes est un plus évident pour attirer son regard, mais celui ci ne sera attiré que par l'aspect physique justement. Il est habitué à tout avoir quand il le veut depuis son casino. Les femmes en voulant à son argent ou même attiré par son physique sont assez nombreuses et il à bien vite su s'en prémunir tout en les prenant par fois à leurs propre jeux.
Sa position lui demande une rigueur certaine dans ses relations et celui-ci met un point d'honneur à surveiller son image, du moins pour le public. Il a comme tous des secrets bien cachés, mais à la différence de beaucoup, Soji ne laissa jamais aucun témoin pour en parler.
Il n'est pas homme à rester les pouces en l'air, Soji a des ambitions. Ce monde est actuellement trop petit pour lui. Tant de zones inexplorées, tant de découvertes à faire ! On pourrait ajouter qu'il est en quête de pouvoir, mais selon lui le savoir entraîne le pouvoir. Là où certains entraînent leur corps chaque jour, lui entraîne son esprit également en plus. Il faut lui parler pour le comprendre, l'homme a ses exigences. Cruel lorsqu'on lui désobéit, possessif et désireux de posséder le monde entier par vengeance envers la vie misérable qu'il avait vécu enfant. Oscillant entre le chaud et le froid, difficile de savoir ce qu'il pense. Il n'est pas fou cependant, ses relations sont bien souvent des politesses de façade entre gens qui se méprisent, reste qu'en face de quelqu'un d'utile il usera d'abord de politesse avant de durcir le ton.
Ancien gradé des armées, il ne cache pas que certains avantages étaient plutôt intéressant, mais le fait d'obéir à quelqu'un d'autre, c'était plus pour lui, il ne l'avait que trop fait. Dès que possible il souhaita se retirer de tout cela. Il comprit assez vite comment faire fortune en utilisant les faiblesses d'autrui, son casino sera désormais toute sa vie et une marche de plus vers un pouvoir qui se rapprocherai de ce que certains appelleraient du "pouvoir". Pour lui, le pouvoir que certains voient dans le divin n'est pas celui de réaliser des souhaits, mais plutôt de faire croire en l'idée que des souhaits pouvaient être formulés, l'idée qu'un statut divin existe. Dans l'Ideal il voudrait même incarner cette image, aussi fou que cela puisse paraître.
Histoire
Une naissance non désirée, une enfance plutôt difficile dont il ne parle jamais. Né dans les quartiers pauvres, il a de tout temps connu la galère. Certaines superstitions disent que le prénom influe sur le destin de la personne qui le porte, et bien alors il faut croire que Sojiro est un nom maudit.. Ce prénom résonnait comme quelque chose d'imposant et sa mère avait l'intuition et la croyance que cela pourrait l'aider à avoir une vie meilleur plus tard.. Son enfance se résumait à voler quelques vivres par-ci par-là pour survivre. Sa mère très malade ne pouvait pas l'élever plus que ça, et son père n'était quasiment jamais là, occupé dans la ville des riches à des missions de repérages à la recherche du QG des rebelles. Soji ne comprenait pas bien en quoi cela constituait ni pourquoi son père le faisait, mais ce dernier allait dans la ville des riches et c'était apparemment tout ce qui comptait pour sa mère. L'argent qu'il se faisait suffisait à peine à subvenir à leurs besoins apparemment celons son père, pourtant l'appartement était miteux près d'un tas de décombres, mais c'était toujours mieux que rien. Il voyait bien les autres s'amuser, certains enfants se contenter des maigres libertés, mais Sojiro s'y refusait. Cette vie à tout juste raccorder les deux bouts, il n'en voulait pas. Pourquoi devoir Vivre dans la pauvreté? Qui le décidait et pourquoi? Plus il se posait de questions, plus l'enfant qui était en lui s'effaçait pour laisser place à des réflexions presque adultes.
Presque, évidemment, car il n'était encore qu'un enfant d'une 10ene année tout au plus.
Un soir, le père de Sojiro revint de mission. Il était quelque peu blessé de part des combats avec des hybrides de ce qu'il avait dit, mais ne se plaignait pas. Il restait digne, et il ne détestait même pas les rebelles. C'était juste pour l'argent disait il et mieux que ça, il chuchotait qu'il avait un plan. Un plan pour s'échapper de cette vie, un plan pour pouvoir gagner un peu plus d'argent en revendant des informations aux rebelles justement. Un pari risqué que celui de jouer sur deux tableaux, mais il semblait confiant... Ou peut-être désespéré. Quoi qu'il en soit, il avait un contact qui pourrait les aider paraît il. Son père repartit dès le lendemain en mission, il ne resta qu'un seul jour malgré son absence prolongée. Le père parla également de la différence de richesse incroyable entre nobles et pauvres, faisant référence à un objet qui avait l'air de grande valeur ressemblant à une horloge, ce qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Cet objet disait son père, valait assez pour acheter plusieurs maisons comme la leurs, et pourtant ce n'était qu'une décoration.
Une sorte de frustration naquit alors en lui.. Comment ces nobles pouvaient ils s'offrir des objets aussi précieux, a quoi cela pouvait il servir et pourquoi ne pas en faire profiter des gens plus démunis?
C'est comme ça que Sojiro prit la décision qui allait changer sa vie. Si la richesse des nobles s'étalait assez pour que des pièces rares et onéreuses ne servent que de décoration, alors il pouvait bien les amputer de quelques objets. Le père de Sojiro avait parlé de la demeure de son patron en indiquant même son emplacement, bien loin d'imaginer ce que son fils ferait de l'information. Dès le lendemain un peu avant le départ de son père, Soji sorti très tôt au matin afin de réfléchir à son projet.
Alors qu'il errait dans les rues sombres et vétustes, le jeune homme s'arrêta sec, voyant une calèche.. De base il était parti pour marcher afin d'avoir des idées de plan pour s'infiltrer, et voici que le destin semblait lui indiquer clairement une opportunité en or. Cette calèche il la reconnaissait, c'était celle qui emmenait son père directement auprès du noble.
Conscient que ce genre de chance ne se présenterait peut être plus jamais, il attendit au loin caché de voir son père préparer la calèche, puis lorsque celle ci commença à démarrer il courra se précipiter à l'intérieur le temps du trajet, incognito. Chaque seconde écoulée lui sembla être une éternité. Dans sa position, difficile de se repérer sur le chemin
Il y passera finalement quasiment un jour entier, somnolant et affaibli par le trajet. Ce qui le réveilla étrangement fut le moment où la calèche ralentit. Voulant éviter de se faire repérer, Sojiro sauta de celle ci en roulant au sol.
Le cœur encore battant de sa traversée clandestine, ne put s'empêcher de ressentir un mélange de fascination et de répulsion devant la splendeur du quartier des nobles. Les rues étaient lumineuses et propres, les maisons quant à elles, loin des miteux appartements de son quartier, s'élevaient, majestueuses et imposantes, s'offrant même parfois le luxe d'avoir un petit jardin. Parmi ces demeures, une en particulier attirait son attention : le manoir dont son père lui avait parlé.
Il l'avait repéré en zonant vers les maisons et à sa richesse apparente, mais aussi à l'emblème d'une horloge gravée sur le portail, symbole de l'opulence et du pouvoir de son propriétaire. Son père lui avait déjà parlé de ce symbole qui se retrouvait apparemment sur certains bijoux..
Sojiro, motivé par la frustration et la détermination, décida qu'il était temps d'agir. Il attendit que la nuit tombe, s'assurant que les patrouilles des gardes soient à l'autre bout de leur ronde avant de s'approcher des murs du manoir. Avec une agilité surprenante, il escalada le mur d'enceinte, aidé par les aspérités de la pierre. Chaque centimètre était important et il ne ménageait pas ses efforts, appuyant de ses doigts jusqu'à ce que ces derniers soient rouge. Après de longues minutes d'efforts, il sauta de l'autre côté.
Une fois à l'intérieur, Sojiro se déplaça avec prudence, évitant les zones éclairées et se cachant derrière les statues et les buissons ornant le jardin. Son cœur battait la chamade, non seulement à cause de l'effort physique, mais aussi par l'excitation et l'anxiété de l'acte de défiance qu'il s'apprêtait à commettre. Il atteignit finalement une fenêtre légèrement entrouverte par laquelle il s'introduisit dans le manoir, atterrissant silencieusement dans cette pièce plongée quasiment entièrement dans le noir, éclairée uniquement par une bougie près d'un bureau. Des son étranges raisonnaient dans la pièce, comme si plusieurs personne dormaient mais en faisant des bruits assez peu commun avec ce qu'il avait déjà pu entendre.
Ses yeux commençaient à s'habituer à l'obscurité et c'est en s'approchant un peu, piqué par la curiosité de savoir ce qu'il se passait, que Sojiro tomba nez à nez avec son père en plein ébat avec une jeune femme entièrement nue, tout deux dans une étreinte ne laissant aucun doute sur ce qu'il se passait.
Entre colère et surprise, Sojiro se mis à crier et tomba à la renverse par terre alors que la jeune femme poussa également un cri de surprise et que le père sembla vite paniqué.
"PAPA??"
Ce sont là les seuls mots qui vinrent à son esprit. Beaucoup de questions et de jugement arrivaient dans sa tête, si bien qu'aucun mot ne pu sortir de sa bouche. La jeune femme se faufila dans la couverture pour cacher son corps alors que son père commençait à se rhabiller, comme si il s'apprêtait à fuir. Suite aux cris, une personne sembla s'approcher de la pièce à vive allure, pressant le pas vers la chambre en question.
« Qui est là ? Montrez vous ! » cria l'homme, sa voix trahissant autant la surprise que la colère. »
Sojiro, paniqué, chercha désespérément un endroit où se cacher ou une issue de secours, mais il était trop tard. L'homme apparut dans l'embrasure de la porte, une bougie à la main, une dague dans l'autre. L'homme était imposant mais décontenancé, écarquillant les yeux devant le spectacle qui lui était donné de voir, à savoir sa femme entrain de le tromper avec le père de Sojiro.
Le père gêné expliqua qu'il était amoureux, qu'il ne pouvait plus le cacher apparemment. Cette femme lui était rentré dans la tête et il avoua dépenser sans compter pour la satisfaire tant il l'aimait. Soji n'en cru pas ses oreilles.. Leur vie était donc difficile juste à cause de ça? A cause de l'amour qu'il portait à cette inconnue? L'homme qui se présenta à Sojiro comme le général lui demandât sa version des fait et surtout ce qu'il faisait là.
"Je les ai vu.. Je les ai vu faire des choses, j'entendais leur gémissements.. Je suis de base venu pour aider mon père car nous n'avions pas d'argent, mais je crois qu'il n'était pas celui qui avait le plus besoin d'aide au final.."
C'était certes un mensonge mais en à ce moment là il ne valait mieux pas aggraver sa propre situation, et surtout il souhaitait se désolidariser de son père. Cet homme devenu fou, prêt à abandonner femme et enfant pour la beauté éphémère d'une inconnue, tout cela le dégoutait.
L'interrogatoire qui s'ensuivit fut bref et unilatéral. Le général posait les questions, les autres y répondaient. Sojiro ne fut conscient de la gravité de la situation que lorsqu'il apprit que la femme en question était initialement la femme du général! Ce dernier annonça donc qu'à ce jour sa femme serait congédiée et son amant également. Leur présence ne sera plus tolérée dans la ville, et ce jusqu'à nouvel ordre.
La jeune femme tenta de fondre en larmes, rampant aux pied du général pour s'excuser et expliquer que ce n'était pas sérieux, que c'était juste pour l'argent, mais rien n'y faisait, la décision resta ferme.
Le père de Sojiro réalisa qu'il avait tout simplement été manipulé. Entre regrets et désillusions lui aussi cherchait quoi faire désormais.. Retourner chez lui était sans doute exclu et sa nouvelle femme venait déjà de le lâcher.
Les larmes coulaient sur les joues de l'enfant. Tant de haine, que de regrets et de tristesse. Les dents serrées, il tenta de voler la dague qui était dans la main du propriétaire du manoir afin de planter son père. Il ne méritait plus de vivre, il ne méritait plus rien..
Sojiro fut arrêté dans sa course par les réflexes du général qui réussit à le rattraper et le plaquer à terre. Sa tête tapa contre le sol et lui fit perdre connaissance. Ce n'est que plus tard qu'il se réveilla, au petit jour. Le propriétaire était là, à ses côtés et concernant son père ainsi que sa maitresse, plus aucune trace. L'homme pris la parole d'un ton sévère mais calme, fixant Sojiro dans les yeux.
"Mon garçon, si tu veux quelque chose dans la vie, tu dois l'obtenir par n'importe quel moyen. Toi qui à voulu te sortir de ta condition par tes propres moyens, je t'offre la possibilité de te venger sur la vie.."
Une hésitation terrible s'empara alors de Sojiro qui avait la main tremblante, serrant le poing. Sur la logique il aurait fallut se venger.. Sans l'intervention du général, aurait-il pu aller jusqu'au bout? Difficile à dire. Cette hésitation, il la perçut très vite comme une faiblesse à pallier.
Dans le silence pesant de la pièce, le général scrutait Sojiro avec une intensité qui aurait intimidé n'importe qui, cependant, le jeune homme, encore affaiblit de la violence du choc, le fixait en retour, ses yeux reflétant un mélange de défiance et de désespoir.
« Je vois en toi une volonté de fer, Sojiro », commença le général d'une voix grave. « Une volonté de vivre et de ne pas subir la vie. C'est une qualité rare, il serait dommage de la gaspiller. Ton père m'a parlé de vos difficultés, mais il n'était pas loyal. Je te propose de réparer cette erreur à sa place. Intègre l'armée, passe les grades, devient quelqu'un. »
La perspective de servir ceux qu'il méprisait le répugnait, mais l'idée de retrouver une certaine liberté et dignité l'attirait irrésistiblement, sans compter qu'assurer les soins de sa mère allait être son nouveau fardeau maintenant que son père avait tout perdu..
Après un moment de réflexion torturée, il acquiesça d'un signe de tête, le regard empli d'une détermination nouvelle.
« Bien . Viendra le jour ou je prendrai ma retraite, j'aimerai qu'un jour tu me succèdes, si ton talent et ta détermination le permette. »
Les mois qui suivirent furent un calvaire. L'entraînement était impitoyable, testant les limites de son corps et de son esprit. Sojiro était poussé à l'extrême, chaque jour étant une épreuve de sa volonté de survivre et de s'élever au-dessus de sa condition.Il rejoint les rangs de la garde bien vite dès que son âge le permit. Il apparaissait comme prometteur aux yeux de tous, mais au final pour quelqu'un ayant vécu sa vie dans l'idée de devenir soldat c'était plutôt logique. Son regard était sérieux et froid, comme si rien ne comptait. Le calvaire allait continuer ainsi des années durant.
À l'aube de ses 25 ans, Sojiro avait enfin gravé son nom parmi les gradés de l'armée. Sa détermination inébranlable lui avait valu le respect de ses pairs et de ses supérieurs. Le moment était venu de tenir la promesse faite par le général. Ce dernier l'autorisa effectivement à reprendre contact avec son ancienne vie, estimant qu'il avait payé sa dette.
"Tu es devenu un homme. Un homme triste, mais un bon soldat. J'aurai voulus que tu me succèdes, mais je suppose que tes ambitions s'arrêtent là.. Je vais prendre ma retraite je n'ai plus d'intérêt à m'occuper de toi. Tu peux partir, fuir, plus rien ne m'importes."
Leur relation fut assez particulière. Entre maitre et père de substituions en quelque sorte, avec évidemment une certaine rancœur.. On pourrait dire que Soji à vite accepter sa nouvelle vie, n'ayant pas vraiment d'autres voies à suivre. Il n'avait jamais été aussi perdu. On parlera sans doute de manipulation pour certains, néanmoins Sojiro nourrissait tout de même un certain respect pour le général de part son statut et son charisme, là ou son père perdit toute crédibilité à ses yeux et à jamais surtout.
Le jeune gradé retourna dans les quartiers pauvres où il avait grandi, le cœur lourd d'appréhension et d'espoir. Le temps avait passé et beaucoup de choses avaient changé. Son ancien appartement était maintenant occupé par d'autres personnes, tout aussi pauvre. Il demanda des renseignements et découvrit la dure vérité : sa mère était morte, enterrée dans une tombe anonyme. Le traitement que le général lui avait promis avait bien été donné à sa mère, mais visiblement un peu trop tard pour le stade de maladie.
Son monde s'écroulait une fois de plus. Sojiro repris son regard perdu et presque vide, mais ses pensées furent interrompues par l'habitante qui lui tendit un objet :un petit dé de jeu, un souvenir de sa mère. Il se remémora qu'elle le portait autour du cou comme un pendentif de fortune. On lui dit que c'était la seule chose qui restait.
Ce fut comme un déclic pour lui. Sojiro comprit que le véritable pouvoir ne résidait pas dans la force brute ou la contrainte, mais dans l'attrait du gain. Les gens étaient prêts à tout pour une chance de richesse, même à se soumettre volontairement. Même les pauvres rêvaient, c'était quelque chose que personne n'avait encore pu monétiser..
Loin d'avoir des remords envers les pauvres, un sentiment de dégout l'envahit même en ces lieux. Ces gens qui ne cherchent pas à s'élever et qui se contente du peu que leur à donner la vie ne servent à rien si ce n'est être exploité à vie au final. Il en conclu qu'il avait été trop faible plus jeune et ne recommencera pas les mêmes erreurs.
Armé de cette connaissance et de la fortune qu'il avait amassée, il mit en œuvre son plan, celui de vendre du rêve aux gens moyennant finance via un casino
La construction du casino fut rapide, sa vision claire. Ce serait un lieu où tous, riches ou pauvres, chercheraient la fortune, se pliant ainsi à sa volonté. Le succès fut immédiat, le casino devenant le cœur battant de la ville, un symbole de pouvoir et de richesse. Les début furent difficile car la somme à investir en amont était colossale, mais il profita des richesses léguées par le général pour se financer. Le vieil homme avait en effet légué une partie de ses possessions à Sojiro, voyant en lui un peu comme un fils qu'il aurait modelé selon son désir.
Il ne fallut pas longtemps pour que le casino fasse parler de lui. Au début pas loin du bordel en terme de style, il ne fallut que quelques négociations et habitués pour que le tout se transforme de plus en plus. L'argent attire l'argent. Tous pouvaient participer et miser pour changer leur vie, même les hybrides qui avaient autorisation de leurs maîtres.
Sojiro était maintenant maître de son destin, regardant son empire depuis les hauteurs de son succès. Son casino n'était pas seulement une entreprise lucrative, c'était le théâtre où se jouait les faiblesses humaines, et il en était le directeur incontesté. Le jeu avait commencé et seul lui tenait toutes les cartes. La main d'oeuvre pas cher que faisait les hybrides était largement suffisante pour divertir, servir les clients et même pour qu'il puisse assouvir ses envies sexuelles. Cet aspect était des plus important car il le savait, l'amour et l'envie étaient les leviers les plus importants à utiliser pour fidéliser des clients.
Désormais, il n'allait plus faire confiance si facilement, il se l'était juré. Ce monde était pourri jusqu'à la moelle, il le savait bien, néanmoins il serait désormais celui qui en tirera les ficelles et plus celui qui le subit. Il ne désirait plus qu'une chose, marquer l'histoire avec une structure de plus en plus imposante, jusqu'à ce que celle-ci englobe la ville elle même si c'est possible un jour..