Orientation sexuelle : Hétéro
Situation financière : Richissime
Métier : Héritier de la famille De Winsor, Artiste (musicien)
Rôle au sein de la société : Noble
Hybridation : Aucune, je suis humain.
Pouvoir : /
Feat : Wu Qian, The world is beautiful, surrounded by stars... And you
Comment avez-vous connu le forum ? TC de Tidak
Votre âge ? toujours le même
Allez, vous avez bien un pseudo ? Toujours le même
Un petit quelque chose à rajouter ? Si j'en suis à un tc c'est que le forum est plaisant ^^
Physique
Puisque vous le demandez, je ne puis guère me soustraire à votre requête, j’imagine ? La voix du jeune homme est posée, agréable, un rien envoûtante. Soit, en ce cas, je répondrais aussi honnêtement qu’il m’est loisible de le faire. Je suis homme de taille plutôt réduite, du haut de mon mètre soixante-douze, quant à mon poids… J’oscille entre 52 et 56 kilos. L'ombre d'un sourire étire ses traits après avoir exposé ces faits.
Ma chevelure est couleur de terre, longue et soignée. D'après Mère, cela offrirait à mes traits un éclat que d'autres faciès n'ont pas. J’ai le teint relativement pâle. Là où d'autres bronzent, force m'est de constater que je brûle. Mes traits sont fins, presque féminins, percés de deux yeux dont je suis fier. Selon la luminosité, ils tirent sur le vert… Ou sur le bleu.
Je suis assez svelte, quant à ma musculature, elle est assez fine, certains diraient qu'elle est inexistante. Je dirais à ceux qui le pensent de tenter de jouer du violon deux heures durant, nous verrons ensuite qui manque de muscles. J'ai, je n'en ai pas honte, une force bien plus tranquille qu'explosive, qui me sied fort bien. Le sourcil droit se fronce en posant le regard sur vous. Pourquoi cette véhémence dites-vous? Et bien... Tentez seulement d'imaginer ce qu'une taille plus que modeste, une finesse qui frôle la maigreur par instant, la chevelure longue et soignée peut attirer comme sobriquets de la part de vos pairs. De nouveau, le sourire renait sur ses traits en voyant votre air changer. Voilà, je pense que vous l'avez compris. Noble ou pas, la sottise est humaine, et comparer quelqu'un de ma stature à une donzelle n'est que l'une des nombreuses attaques verbales auxquelles j'ai eu à faire jadis.
Mes goûts vestimentaires ? J’aime les tenues claires et amples dans le privé, les bijoux également. Mon favori ? Un cristal suspendu à une chaînette, souvenir d'une amie chère aujourd'hui disparue.
Lorsqu’il me faut sortir, j’aime les tenues plus habillées, mais toujours bien coupées. Bien que je préfère et de loin les coloris bleus et noirs en mes tenues, il m'arrive de porter du blanc, notamment pour mes concerts. Mes dessous ? Cela ne vous regarde point.
Mental
Je suis, j'ose à le croire, homme paisible. Je n’apprécie ni la violence, ni les éclats, ils n’ont jamais apporté rien de bon. Ne songez pas que je ne m’emporte jamais, ce serait folie que de penser cela, cependant, je n’en montre rien, ainsi ai-je été élevé, ainsi la musique m'a-t-elle enseigné à me comporter. De nouveau, sa voix est posée, tranquille, alors qu'il expose les faits.
D’après Mère, je suis garçon intelligent et sensible. Intelligent, point n’irais contre, et pour cause… Bien que je ne reçus jadis qu’éducation très privée et poussée, fut non seulement parmi les meilleurs de ma promotion, mais j'étais surtout le plus jeune.
J’ai toujours, aussi loin que porte mon regard sur le passé, aimé la musique. Chaque petite chose que la vie met sur mon chemin devient musique pour peu que cela m'inspire. De même que ces petits riens méritent leur instant d’attention lorsqu’il nous est loisible de les leur consacrer.
J’aime les arts, que je puisse, ou non, les pratiquer : arts musicaux, arts picturaux, arts floraux… Pour autant, je ne suis pas fan de sports… Pas plus que je n'apprécie l'art qui consiste à faire souffrir autrui, que Père pratique fort bien. Ces derniers mots furent prononcés en un murmure.
Que pourrais-je dire de plus ? Que j'ai appris à ne plus montrer mon affection en dehors du cadre privé ? Cela semble être opportun de le souligner. Le pourquoi ? À dire vrai... Cela vient du passé. Ceux et celles pour qui j'avais de l'affection jadis ont eut tendance à disparaître, ou à souffrir par ma faute. Mieux vaut homme solitaire par choix que regrets infinis.
Que pourrais-je ajouter ? Que point ne me laisse écraser, ni par mes pairs, ni, depuis quelque temps à présent, par Père. Pour respect gagner, il fallut que je me montre aussi froid, dur et borné que lui. Pour autant, à mon grand désarroi, mon cœur n'est point aussi insensible que le sien, ni aussi froid. Bien que je n'en fasse pas étalage, une bonne partie des gains de mon art vont aux nécessiteux et aux enfants qui n'ont point la même chance que moi.
Histoire
Mon histoire ? Un sourire naquit sur les traits du jeune homme. Je n'aime guère à la conter, mais il est vrai que Mère, elle, en fait étalage avec aisance. S'il est une chose que jamais ne pourrais lui reprocher, c'est de ne point voir en moi sa source de fierté.
Je puis supputer que cela est dû au fait qu'on lui avait annoncé ne point pouvoir avoir d'enfant. En soit, et ainsi qu'elle le dit elle-même, je suis son 'petit miracle'. Ma petite enfance fut assez commune, j'allais à l'école, j'avais des amis, des amies, des activités que seule l'aisance de mes parents pouvait me permettre.
Équitation, musique, peinture, j'eus droit à tout cela, et bien que je n'ai pu emmener avec moi mes amis d'alors, j'essayais, de mon mieux, de partager avec eux ce que j'y apprenais. Son regard se fit soudain nuageux, alors qu'il plonge visiblement dans un passé qui ne doit pas être rose, à en juger par ses traits qui changent, qui marquent un rien de tristesse.
Certains vous dirons que les plaies de l'enfance guérissent aisément... Je vous répondrais que certaines jamais ne guérissent. Nina... Le nom avait été murmuré, devant l'air qui est le vôtre, il reprit alors. Sans nul doute vous demandez-vous qui est cette jeune fille, n'est ce pas ? Elle fut mon premier amour... Ma meilleure amie. Nous partagions tout. Les rires, les larmes, les moments de joies ou de peine. Bien sûr, nous n'étions que des freluquets, des enfants qui ne comprenaient pas la différence qui les séparaient.
Elle fut la première que la vie m'a prise. J'avais presque treize ans lorsque la fatalité frappa. Fatalité qui prit la forme d'un coche dont les chevaux étaient devenus fous. Ma pauvre Nina, qui allait fêter ses dix ans, fut si atteinte que je n'ai pas eu le droit de lui dire au revoir, pas pu lui dire que je tenais à elle. Pas pu m'excuser de n'avoir, alors, pas terminé le morceau qui porte aujourd'hui son nom. Point ne l'ai oubliée... Je m'assure que sa dernière demeure soit dument fleurie et ce, très régulièrement.
Les années se sont écoulées, et si je continuais à nouer des liens avec mes semblables, j'ai eu tôt fait de comprendre que Père œuvrait dans l'ombre à sectionner ce qui nous liait dès lors que mes amis ne lui convenaient pas. Pauvres ? Bronzé ? Trop pro-hybride ? Tout cela n'était pas convenable pour un de Winsor, d'autant plus lorsque l'on a des parts et avoirs dans les différentes boutiques qui exploitaient ces marchandises de valeur.
Le temps fila de nouveau, et si j'ai terminé le cursus me donnant le savoir requis pour perpétuer l'œuvre de père, j'ai acquis, d'abord par moi-même, puis auprès d'experts dans le domaine, le savoir musical. Oh, bien sûr, je vous dirais, tout comme père, que c'est là enfantillages, pourtant, c'est actuellement l'une de mes sources de revenus, ainsi que l'établissement dont j'ai financé la construction, où moi-même et mes semblables partageons notre art contre rémunération. Ce lieu, je l'ai nommé d'après l'un des airs que fredonnait jadis mon amie : le rêve bleu.
Bien entendu, je ne puis me considérer comme doué que dans l'art du piano, mais je me débrouille plus que bien dans celui du violon, et aime à pratiquer le dessin et la peinture, bien que je n'ai pas le niveau nécessaire pour pouvoir espérer en vivre. J'ai bien entendu à l'œil mes finances, ainsi que les avoirs qui sont miens en dehors de mon établissement. Si Père n'a aucun droit de regard vis-à-vis de ce dernier, je sais qu'il surveille de très près tout ce qui vient de ma naissance, et donc, de son travail.
Ainsi, je fais fructifier au mieux mes rentes de sa part, m'assure, comme lui, d'investir dans les affaires qui peuvent apporter, pour un minimum d'effort, un maximum de retours. Que pourrais-je dire d'autres ? Qu'il y a quelques années, mère m'a appris qu'une hybride était en formation pour devenir ma gardienne, ma protectrice. Bien que je lui ai exposé mon point de vue à ce sujet, j'ai bien vite compris que je n'avais pas mon mot à dire.
Je n'ai jamais pu savoir ce que Père et elle avaient pu lui faire vivre, mais à dater de cet instant, je me suis assuré, autant que cela se pouvait, de lui rendre la vie plus douce et facile. Elle n'avait point de nom, sinon celui de 'sujet test', je n'ai donc point pu apprendre quoi que ce fut sur son passé, mais je sais, par des réseaux détournés, qu'elle dispose de commodités, de repas et d'avantages que d'autres hybrides n'ont pas. Bien que cela me dérange, elle sait que cela vient de moi, l'homme qu'elle n'aura d'autre choix que de protéger. Son ton est neutre, pour autant, une personne un rien empathe réalisera sans nul doute que cela ne lui plait guère.
Je ne puis cacher appréhender le jour de notre rencontre, et de son « adoption ». Si elle se trouve être agressive, je risque de n'être pas de taille pour lui résister, du peu que j'ai pu en apprendre. Pour autant, je me dis que tout au moins, elle sortira de son enfer, et puis au moins me promettre que je tenterais, au mieux, de réparer les tords causés durant sa formation.