Delphine est la dernière héritière de la famille Faust même si son père aurait voulu un héritier pour poursuivre la voie militaire que sa famille a connue, depuis des générations. La jeune fille a quand même grandi dans une famille où elle était aimée et choyée comme l’enfant unique qu’elle était.

La femme se passionna très tôt pour tout ce qui touchait à l’armée et aux armes de tout temps. Delphine passait son temps à la bibliothèque et sous la direction d’une préceptrice, elle était une enfant assidue pour connaître le plus de choses possibles, mais aussi plaire à ses parents et par la même occasion avoir un bon avenir au sein de l’armée, mais même avec de bonnes bases son père joua de ses connaissances pour la faire intégrer l’armée.

La femme grandit jusqu’à pouvoir entrer dans l’armée, ce qui rendit fier son père qui avait douté un moment de sa fille. Delphine commença sa carrière dans l’armée au bas de l’échelle, mais elle avait du mordant alors elle monta quelques échelons rapidement pour atteindre le rang de capitaine. Delphine était disciplinée et faisait ce qu’on lui disait, sans rechigner à la tâche. Et s'il fallait faire dix pompes pour une connerie de quelqu’un d’autre avait fait et qui ne s'était pas balancé pour ce qu’il avait fait, elle enchaînait les exercices. Et un jour où elle était encore de corvée de pompes, elle ressentit une vive douleur dans la cuisse, avant de voir du sang couler de sa jambe. Delphine s'écroula en tenant sa jambe et serrant les dents. Tout le monde accourut vers elle, même l’homme qui lui avait tiré dessus sans faire exprès. Delphine fut emmenée à l’infirmerie où elle fut opérée en urgence, car la balle était mal placée. L’avis des médecins attrista son père, car on lui dit qu’elle ne retrouverait plus son agilité d'avant. Pour elle, la course à la hiérarchie militaire s’arrêtait au grade de capitaine, elle ne pourrait jamais viser plus. La seule voie était les bureaux, au mieux, pour la jeune fille à la jambe blessée.

Le père de Delphine qui était fou de rage fit jouer ses galons de colonel dans l’affaire pour faire comparaître l’homme en cour martiale, mais comme sa famille était très riche les avocats des deux parties convinrent d’une très grosse somme d’argent pour ne pas aller plus loin. La femme ne fut pas mise au courant de tout ça immédiatement, car tout se passa pendant sa convalescence. Et quand Delphine put enfin remarcher normalement, on lui dit toute la vérité et les choix qui se présentaient devant elle. Mais la femme ne se voyait pas dans un bureau toute la journée, alors elle décida de quitter l’armée.

Delphine se demanda ce qu’elle pouvait faire maintenant de sa vie, quand elle repensa à son amour pour les armes. Elle en parla à son père qui l'informa de la somme gagnée pour elle et avec laquelle elle pourrait ouvrir une boutique. Mais avant ça, il lui conseilla de suivre des cours de gestion et de se renseigner avec des fournisseurs pour du matériel à vendre. Delphine, qui voulait vraiment faire ce métier, suivit les conseils de son père et avec son n'aide une nouvelle fois Delphine eut des cours à la demeure avec un précepteur qui lui enseigna ce qu'elle devait connaitre pour gérer un magasin, en même temps qu'elle cherchait où elle allait mettre son magasin. Delphine contacta plusieurs entreprises qui faisaient des armes et protections.

Et un jour alors qu’elle marchait sans but dans le quartier des commerçants, elle aperçut une boutique un peu en retrait, coincée entre deux immeubles. Delphine tomba amoureuse des lieux, alors elle en parla à ses parents qui se renseignèrent et ils eurent le bâtiment pour une bouchée de pain aux yeux d'un noble d'Eydriade, mais aux yeux d'une personne d'Inouak ça serait une fortune. Delphine remonta ses manches et elle passa des jours, des semaines à retaper le magasin pour le rendre ouvrable et fit de la pub jusqu'au jour de l'ouverture. Maintenant, la boutique a vu le jour et elle est ouverte. La femme espère se faire une clientèle régulière.