Orientation sexuelle : Toutes les personnes qui parviennent à te sortir le nez de tes expériences!
Situation financière : Peu aisé.
Métier : Scientifique en fuite, qui créé maintenant des remèdes. Expert en comportement des hybrides.
Rôle au sein de la société : Un traitre de maître!
Hybridation : Tu l’as imposée sans jamais la vivre.
Pouvoir : Si seulement…

Physique
Tu es grand. Ton corps élancé s’élève à près d’un mètre quatre-vingt-dix. Du haut de tes grandes pattes, si tu impressionnes aux premiers abords, ton regard émeraude, quant à lui, où une curiosité insatiable brille sans cesse, rend la majorité de tes interlocuteurs mal à l’aise. Eh oui, cher Sethaniel… Les personnes que tu rencontres ne savent pas si tu veux les découper, les tuer, les empoisonner ou simplement converser. Il faut avouer que ce long sourire qu’abordent tes fines lèvres pâles n’aident en rien à cette perception. De plus, la vilaine cicatrice qui traverse ton visage et celle qui fait le tour de ton cou te donne un côté… scientifique morbide. Il faut se le dire.
Si tu horrifies lorsqu’on scrute ton visage aux traits délicats et gracieux, tes longs cheveux blancs comme neige viennent alléger le tout. Ils attendrissent tes yeux perçants et ton aura prédatrice.
Ton dos légèrement courbé indique aisément que tu es souvent penché sur ta table de travail. Cela te donne quelques tensions au coup et aux épaules. Même si tu t’en plains silencieusement, tu ne fais rien pour remédier à la situation. Ce serait une perte de temps, n’est-ce pas? Évidemment, passer quelques minutes sans avoir les yeux rivés sur ta paperasse, tes calculs, tes expériences ou sur ton hybride, tu ne le supportes que difficilement. Tu aimes avoir l’esprit occupé… occupé et éparpillé.
Ta musculature n’a rien de développer. Elle est juste là pour dire que tu manges quelques repas de temps à autre, pour dire que tu fais beaucoup de marche pour aller chercher tes ingrédients… Pour dire que tu n’es pas un sportif, quoi. Tes mains d’artistes aux longs doigts travaillent avec une minutie sans égale. Elles honorent ton goût pour le travail bien fait. D’ailleurs, elles ne comportent aucune cicatrice. Tu les chéries plus que tout. Mais… entre moi et toi… nous savons que tu tiens plus à ton hybride qu’à ta propre vie. Et donc, qu’à tes mains.
Comme tout bon rat de bibliothèque, ta peau est d’un teint porcelaine et étrangement bien entretenue. Et étrangement douce d’ailleurs. Elle serait parfaite si ce n’était pas des irrégularités causées par les cicatrices qui couvrent ton corps : ton visage, ton dos, tes bras, ton tronc et tes jambes.
Comme si tu n’avais pas été assez marqué, tes oreilles sont percées. Cela te remémore de drôles de souvenir. Malgré cela, tu les bonifies d’anneaux simples en argent. Ainsi, tu invites silencieusement les braves à caresser tes oreilles si sensibles. Ce contact aguicheur qui t’arrache un frisson à tout coup.
Tes vêtements. Simples. Décontractés. Tu portes de tout, tant que cela ne soit pas encombrant pour ton travail.
Mental
Oh… Ta tête. Ton esprit. Tes songes. Malheureusement, ça se résume aisément en un seul mot : bordélique.
Tu es distrait à souhait. Oui, oui. Tu es le genre d’homme à faire cuire des pâtes et les laisser sur le feu pour admirer le battement des ailes d’un papillons, qui va t’insuffler LA réponse tant attendue pour l’équation de tel ou tel calcul, qui va t’amener à modifier certains paramètres de tes expériences en cours sur les cellules des hybrides, qui va t’amener à repasser toute ta paperasse au peigne fin, pour qu’ensuite, tu expérimentes IMMÉDIATEMENT cette nouveauté…
Tu pourrais continuer d’aller de fils en aiguille, mais l’alarme d’incendie t’avise que tes pâtes ont cramé et qu’il faut que tu recommences tout le processus… qui se répète en totalité. Du début à la fin. Après trois essaies, n’ayant pas fait la moindre chose potable à te mettre sous la dent, tu délaisses la cuisine bordélique. Tu laisses tomber. Et tu te concentre sur tes expérimentations.
Tu es étourdissant, je te jure.
Si seulement cela ne se passait qu’entre tes deux oreilles. Mais non. Tu dois parler de façon décousue, dans un déferlement de mot qui ne répond même pas à la question initiale. Une pensée tangentielle? Exactement! Et tu te perds sur le flow de tes pensées, ne revenant que très, très rarement sur l’île de départ. Tu préfères t’aborder dans un endroit complètement autre. Et souvent bizarroïde. Tes interlocuteurs doivent te ramener à l’ordre. Et lorsqu’ils le font, tu souris. Un sourire niais. Presqu’enfantin. Parfois tu ris. Un rire qui se veut sympathique, mais qui est plus flippant qu’autre chose. C’est pourquoi, lorsque tes yeux retournent sur ton vis-à-vis, il te dévisage, les yeux écarquillés d’incompréhension où y perle un fin soupçon de peur.
« De la peur? » t’étonnes-tu. Oui. Je te l’ai dit plus tôt. Tes yeux et ton sourire ambiguës qui fixent ton expéri… non, non… ton interlocuteur. Également, ta réputation te suit dans ton sillage. Tu as été le disciple du Proconsul… Tu es un admirateur du Proconsul… Il a été ton idole, ton formateur, ton mentor. Tu en as créé des hybrides, et en as maltraité aussi. Tu as arraché la vie de ces humains, de ces personnes, de ces êtres de vie et de conscience au nom de la science. Tu les as réduits à l’état d’esclave. À l’état de chose. La culpabilité pèse encore sur ton esprit malgré le passage du temps.
La touche finale de ton tableau complexe : tu es un fin analyste. Tu observes. Tu constates. Tu comprends. La beauté de la psychologie animale qui se mélange énigmatiquement avec celle de l’Homme est un vrai mystère pour toi. Un mystère que tu aimes découvrir et connaître. Et cela nourrit ta soif interminable de connaissances, qui ne fait que prendre de plus en plus d’ampleur. Depuis tout jeune, tu te plais dans ces jeux psychologiques. C’est d’ailleurs ce qui t’a valu une place auprès du grand. Du maître. Du sauveur. Du Proconsul.
Entremêlée dans tout ça, on ne peut pas oublier ton intensité, qui n’a d’égal qu’à ton désordre. Même si tes nerfs ne connaissent que très peu la colère, tu t’emportes facilement dans l’océan de tes émotions. L’émerveillement, la joie, le plaisir, la curiosité, l’inquiétude, l’amour… Oui. L’amour. Kéo. Ton seul et unique. Que serais-tu sans lui? Tu n’oses même pas l’imaginer…
Histoire
La panique. Tes parents avaient peur. Ils étaient tendus. Une brume rouge se rependait tel un nuage de poison intangible qui détruisait tout sur son passage. Ton père était un scientifique. Il cherchait activement à résoudre ce malheur mondial. La vie humaine était menacée.
L’avenir? Y en avait-il seulement un envisageable.
Cependant, du haut de tes cinq ans, tu ne comprenais pas ce chaos. Tout ce que tu aurais voulu, c’est de prendre ce poids oppressant des épaules de tes parents pour le chasser. Quitte à ce qu’il soit tien. Cependant, comme si tes prières avaient été entendus, le Sauveur apparut, tel un dieu qui illumine les enfers. L’espoir renaît enfin. Et ton père eut la chance d’aider cette divinité dans ses recherches.
Au cours de ta dixième année, tu voulais t’impliquer dans les recherches de ton paternel. Il devait te chasser de son bureau sans cesse en disant à ta mère de prendre soin du gosse curieux que tu as été. La déception se lisait sur ton visage, mais tu ne lâchais pas le morceau. Tu commenças à lire les nombreux livres de la bibliothèque dans le coin gauche, près de la porte, de ce fameux bureau. Même si c’était difficile à comprendre, tu relus et relus… et relus. Jusqu’à ce que ton cerveau douloureux comprenne enfin. Du moins… c’est ce que tu croyais. Alors tu continuais, jour après jour, d’assouvir ta curiosité sans fin.
À l’heure du repas, un jour où ton père vous gratifia de sa présence à son retour de la forteresse du Proconsul, tu essayas d’ouvrir la discussion sur le contenue de tes lectures. Si ton père haussa le sourcil, il t’ignora nonchalamment pour discuter avec sa femme. À ses dires, le scientifique révolutionnaire voulut de lui dans son laboratoire. Alors, il allait quitter la maison. Et il demandait à ta mère pour t’amener avec lui. À cette époque, il t’offrait ton plus grand rêve sur un plateau d’argent : rencontrer ton idole. L’idée de les aider trémoussait ton intérieur. Même en ce jour, Sethaniel, tu as encore tes moments de naïveté…
Tu pénétras la forteresse sinistre de ce grand personnage à l’aube de ton seizième anniversaire. Et tu n’en ressortiras que seize ans plus tard…
Si tu aidais par moment dans le laboratoire, dévorant la bibliothèque du propriétaire dans tes temps libres, ils te demandèrent principalement de t’occuper des corps, de ces cadavres inertes qui étaient supposés devenir des hybrides. Oui, jeune homme, tu vidas le contenu de ton estomac les premiers jours. Par contre, cela devint ton quotidien. Une morose routine qui dura un peu plus d’une année. En y repensant, ces tâches n’étaient pas été si pire…
Éprit par la folie de donner la mort à de nombreux humains au nom de la science, ton paternel décida de se défouler sur son fils, à l’occurrence, toi, petit Sethaniel. Ô, crois-moi, tu aurais préféré qu’il t’inflige seulement des douleurs physiques… Par contre, il testa des micros-expériences sur ton corps blafard, te demandant de poursuivre la recension des écrits et de tenir un journal de bord pour en observer les effets.
J’épargne les détails, mais ne vous posez plus de questions sur l’origine de ces cicatrices!
Tel un vulgaire sujet, un vulgaire corps, un vulgaire pantin, il te perça les oreilles. Au bout d’une tige montée, un simple carton indiquait un numéro de code : celui de la filière qui comportait toutes les informations sur les dures épreuves que tu as subites.
Le tout cessa huit mois plus tard, suite à un éclat de génie hors pair. Tu étudiais tranquillement dans ta chambre -ou cellule, à toi de voir- où jonchait sur le sol des documents, des assiettes, des crayons, des maquettes basiques, des pages interminables de calcul… lorsque, soudain, tes émeraudes pétillèrent de fierté. Oui. Voilà! Enfin. Tu accourus vers le Proconsul pour déferler ta trouvaille dans un monologue presque pénible et sans aucune concision. Comme toutes bonnes choses à une fin, toutes les mauvaises aussi. Y compris ton discours. Le silence plana alors que ta voix glissait ses derniers échos entre les murs de pierres. Tes réflexions furent prises en considération et tu parvins à passer plus de temps dans le laboratoire, au sein de l’équipe.
Un certain temps après cela, les premiers hybrides virent le jour. L’intrigue de ces êtres te causait de l’insomnie. Tu aurais pu les observer sans jamais t’arrêter, les contempler jusqu’à la fin des temps… Heureusement, on avait besoin de toi pour autre chose que les fixer de tes yeux intéressés.
Tu avais vingt-deux ans lorsque tu rencontras ton premier patient pour changer sa vie à jamais. Pour le transformer en animal. Pour qu’il devienne esclave de la société. Par contre, la moralité n’était pas pour te freiner. Tu voulais contempler la beauté qu’il allait devenir. Tu voulais noter les instincts animaux qui allaient retrousser les traits de ce visage initialement humain. Tu vouais l’étudier, le comprendre. L’idée d’améliorer ta prochaine création n’était que délice à la folie de ton âme.
Plaisir, confusion. Euphorie, tristesse. Satisfaction, amertume. Bienveillance, cruauté… Plus les années passaient et plus tes expériences te tourmentaient. La détresse de ces êtres vivants t’atteignait d’une bien étrange façon. Mais tu ne disais rien. Tu ignorais, tout simplement. Après tout, être en présence de ton idole te comblait. Tu ne t’imaginais pas le quitter. Même si le concerné ne t’avait jamais regardé avec considération, tu ne pouvais t’empêcher de trouver sa lumière terriblement aveuglante et attirante. Alors, tu restas à ses côtés jusqu’au jour où un des sujets te bouleversa jusqu’au plus profond de ton âme. Il fut tel un tremblement de terre qui remit tes idées en place.
Kéo. Un nom si court, mais qui restera à jamais graver dans ta mémoire.
Si au départ sa transformation complexe t’intrigua, au fil des ans, tu en vins à te sentir coupable. Étrange sentiment qui évince son porteur.
Même si tu lui as sauvé la vie, tu lui as fait vivre un vrai enfer. Son hybridation n’a pas été de tout repos. Bien au contraire. Elle fut cruellement et intensément douloureuse. Et tu le regardais souffrir. Tu l’examinais d’un œil critique et analyste. Cependant, sa détresse te grugeait de l’intérieur, détruisant ton âme à chaque fois qu’il posait ses yeux sur toi. La compassion. Ce sentiment… si… humain. Tu avais oublié qu’est-ce que c’était que de la ressentir. Ton esprit intelligent ne s’était jamais laissé emporter à ces futilités depuis que tu avais franchi le seuil de la forteresse. Non. Pas une fois. Sauf maintenant. Et cet éveille de conscience rendit ton travail plus que pénible. Tu en devins presque dysfonctionnel en seulement quelques jours. Le Proconsul – ton admiration, ta lueur dans le noir, ton mentor – avait souligné ton manque d’efficacité. Fendu en deux, ton cœur saignait cette situation compliquée… Et tu ne savais pas comment t’en sortir.
Le temps te rapprocha du jeune Kéo. Si les débuts furent difficiles, tu vins à t’attacher à lui. Cet attachement profond délogea presque le Proconsul du piédestal sur lequel ton esprit le positionnait. En effet, l’hybride t’offrit le plus beau des cadeaux. Il te permit de renouer avec l’homme que tu as été à ton seizième anniversaire. Il te permit de me retrouver. Moi, ta petite voix intérieure, ta conscience et maitresse suprême.
Le crépuscule frappe aux carreaux de la fenêtre de ta chambre. Tu l’ouvres pour laisser entrer une bourrasque de vent frais. Tu humes le parfum de la liberté, fermant les yeux pour te laisser bercer ne serait-ce qu’un court instant. TON hybride devait bientôt se faire vendre. Il était stable maintenant. Et il était relativement docile, même s’il avait un caractère fougueux qui ne te laissait pas indifférent. Ton cœur et ton âme ne pouvait pas se résoudre à la vente. Non. Le laisser filer entre tes doigts serait certainement la plus grosse erreur de ta vie. Donc, tu avais tout prévu. Quitte à faire de nombreux aller-retours jusqu’à Eydriade et Inouak dans le dernier mois pour tout mettre en place.
Tu te rends à sa cage, comme il t’arrive souvent de le faire. Tu l’invites à ta chambre comme il t’arrive souvent de le faire. Ce n’est qu’une fois dans l’intimité de ton étroit bordel que tu lui partages tes intentions. Tu veux te sauver avec lui. Tu veux le sortir de cette vie misérable. Tu ne veux pas qu’il soit vendu.
Tu ne t’en remettrais pas. Tu le sais bien.
Sans laisser la moindre trace, ni le moindre mot, tu t’échappes sous le couvert de la nuit. Ton cœur tambourine tes tympans sous l’excitation de l’illégalité. Tu es stressé. Tes mains sont moites. Normalement, le Proconsul et ton paternel ne devraient remarquer ta fuite qu’au lendemain. Normalement… espérons que cela reste le cas. Calculateur, tu avais prévu ton ticket pour Eydriade par le camouflage, utilisant le bateau de livraison de nourriture qui quitte la rive dans quelques minutes.
Première étape de franchie, tu profites de la houle des vagues pour demander à ton compagnon de porter un collier. Cela éviterait les soupçons le temps de vous rendre à destination. N’ayant pas sommeil, tu ne peux fermer l’œil de tout le voyage. Tes songes surexcités ne t’accordèrent pas le moindre repos.
Vous arrivez au port après l’aube. Le soleil éclaire le commun des mortels de ses généreux rayons. Passant simplement pour un maître accompagné de son hybride, vous vous rendez d’un pas assuré, pour ne pas attirer les regards, jusqu’aux montagnes pour y trouver la petite cabane charmante qui allait devenir votre nid pour le moment.
Par pur bonheur, votre fuite est couronnée de succès.
Cependant, gare à ne pas vous exposez inutilement. Vous êtes en cavale. La loi n’aime pas les traitres. Et, maintenant, tu en es un. Un traitre qui laisse son cœur mené sa conscience. Tu as tout quitté. Tu n’es pas outillé pour mener une vie « normale ». Et tu ne reverras plus jamais ton idole…
Malgré cela, ton âme est légère. Kéo est là, à tes côtés, prêts (ou non?) à vivre cette vie en ta compagnie. Dans la plus belles des intimités, loin des regards.
Tu avais trente-deux ans lorsque cela s’est produit, mais tu t’en rappels comme si c’était hier. Si tu ne fais plus… ou presque… d’expériences sur les hybrides, tu cherches des remèdes pour eux, et donc, pour les rebelles. Mais… vous savez… il faut tester la marchandise sur les cellules des destinataires. Histoire de s’assurer que cela fonctionne bien… Ça t’occupe l’esprit et tu peux continuer de nourrir ton cerveau de connaissances. Tu ne sors pas beaucoup, mais les rebelles ont eu conscience de votre emplacement. Kéo traîne avec eux… Alors ce n’est rien d’illogique. Néanmoins, c’est lors d’échanges troublants qu’ils découvrent le potentiel informateur que tu es. Et surtout l’allié important que tu peux représenter…

Feat : Undertaker - Kuroshitsuji
Comment avez-vous connu le forum ? Invitation de la grande prêtresse <3
Votre âge ? 26 ans O.O
Allez, vous avez bien un pseudo ? Yuru-Jess~
Un petit quelque chose à rajouter ? Je vous aime! \o/