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We're all mad here - Abel de Saint-Batiscan



 
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We're all mad here - Abel de Saint-Batiscan

Abel de Saint-Batiscan
Abel de Saint-Batiscan
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Abel de Saint-Batiscan
Maître.sse
Messages : 46
Race : Hybride cordeau
Âge : 27 ans
Orientation sexuelle : Pansexuel
Emploi/loisirs : Chef de mafia - les 3Rs
Situation financière : Amplement confortable, possède Alysse M. Aitô
Localisation : Inouak
Caractère : Hautain - Condescendant - Vif - Caméléon - Créatif - Minutieux - Agacé - Dégoûté - Calme - Impulsif - Violent - Sadique - Dominant - S'ennuie vite
Particularités : Cache son hybridation
We're all mad here - Abel de Saint-Batiscan Icon_minitimeVen 3 Sep - 5:27
Abel de Saint-Batiscan
Maître - 27 ans - Masculin - Inouak


Orientation sexuelle : Pansexuel
Situation financière : Amplement confortable
Métier : Chef d'une mafia à Inouak
Rôle au sein de la société : Récupérer les âmes perdues évincée par l’ennuie du quotidien
Hybridation : Corbeau
Pouvoir : Le halo entourant votre être lui révèle sommairement les émotions qui vous habitent, enfin presque. Vous savez, chaque couleur possède une signification positive et une signification négative. Voilà où le jeu de la déduction commence. Il se plait donc à complémenter cette information avec ce qui laisse transparaître vos états d’âme : votre gestuelle, vos manières, vos expressions, votre regard…



Physique


Abel. Comment décrire ce bel homme, hormis qu’il est physiquement choyé. Mesurant 1m85, une silhouette athlétique, des épaules larges, une musculature définie, une posture droite et un faciès flatteur, il s’amuse à retirer plein profit de ces atouts octroyés par mère nature.

D’un premier coup d’œil, Abel n’a rien de particulièrement intimidant. Il ressemble à un homme comme un autre. Et cela ne fait que parfaire ce monde d’illusion dans lequel il se plait tant à entraîner ses victimes. Tel le gardien de cette sombre forêt, il dessine minutieusement le trajet d’une fine ligne, qui est aussitôt effacée par un balai qui suit vos pas. Ainsi, un sourire charmeur relève doucement ces pommettes porcelaines. Ce regard, une perle d’or surnaturelle et fascinante, qui se pose sur vous avec admiration et désire. Une gestuelle de gentlemen. Une allure distinguée. Un parler aussi poétique que poli. Il modèle son terrain de jeu.

Il est toujours élégamment vêtu lors d’interaction sociale. Chemise, gilet et cravate sont agencés à ses goûts du jour. Dans le confort de son domicile, Abel peut parfois s’offrir un peu de simplicité. Cela dépend de ses humeurs.  

Cependant, comme toutes personnes, les démons, qui abritent les sombres recoins des méandres de son esprit, ne sont jamais bien loin. Derrière le tissu sombre qui couvre son œil droit se cache les abîmes de sa génétique : un œil plus noir que l’ébène. De la sclérotique à la pupille, sans possibilité d’y décerner l’iris. Ajoutez-y son autre petit secret : la pousse de courtes plumes qui longent le bord médial de ses deux omoplates... Qu’y trouvez-vous? Les abysses de son hybridation. Les vestiges des gênes inférieurs de sa génitrice. Voilà le lourd secret qui pèse sur ses épaules.
Le pouvoir, au seuil instable, qu’il est allé chercher, pourrait lui filer entre les doigts au moindre faux pas. La ligne est mince entre la Vie et le gouffre de la servitude. Il lui suffit de consommer le mauvais biscuit pour le faire rapetisser, lui et son univers tout entier, au rang d’hybride, d’esclave, de chose… d’objet. Sans foi ni conscience.
Ce n’est pas tant la déchéance qui le répugne, mais plutôt le résultat d’être réduit à l’esclavage : l’ennuie. Ennemi de l’humanité. Malicieuse et silencieuse, elle vous gruge jusqu’à la moelle. C’est alors que les vautours vous dévorent vivant. Vous arrachant chaque parcelle de vie qui reste dans ce corps affaibli. L’âme errante est terne, sale et mélancolique. Elle ne provoque que dégoût et répugnance.

Maintenant, mettez le tout en perspective, mes chers…
À chaque jour devant le miroir, à chaque compliment… C’est… « Ce reflet bleuté qui arpente votre douce chevelure d’ébène est bien particulier… » ; « Le doré de cette délicieuse pupille est bien vif… » ; « Est-ce un accident qui vous oblige à couvrir votre douce prunelle? » ; « Quel dommage que vous devez garder ce bandage qui couvre vos saillants pectoraux… » ; « À quoi est dû cette étrange cicatrice dans votre cou? »… lui rappel fatalement d’où il vient. Ses origines. Ses gênes… Sa honte la plus profonde.
De ce fait, Abel déteste ces questions invasives. Il les évite. Croyant presqu’aux mensonges qu’il prolifère avec une aisance troublante, il répond de façon générale, furtive, évasive. Et, pour votre bien-être, veuillez ne pas insister pour obtenir une réponse précise.


Mental


Un petit conseil mes braves, ne donnez jamais toute votre confiance à Abel. Le Saint que porte son nom ne s’est pas incrusté dans son âme, loin de là.

Aux premiers abords, vous rencontrez un homme hautain. La tête droite, le regard fier et un sourire condescendant aux lèvres, il sonde votre âme à la recherche de la moindre faiblesse. Ce n’est qu’ensuite qu’il ajuste ses pions sur son grand échiquier imaginaire. S’il vous juge suffisamment intéressant pour éloigner les sinistres vautours de l’ennuie, il n’hésitera pas à s’approcher pour jouer. À la simple condition que vous vous lancer dans le gouffre au pied de l’arbre pour arriver au pays des merveilles. Quoi de plus gratifiant, de plus jouissif, de plus attrayant que d’être votre guide. Son esprit vif se complait à déguster les affres sinueuses des âmes perdus.

Tel un caméléon, Abel a appris à se fond dans la masse. Créatif et minutieux, il s’adapte. Son âme légère danse parmi ceux qui errent sans vie dans ce purgatoire. S’il n’a aucun intérêt pour les « simples » d’esprit ou pour les âmes « inférieures », sa politesse et son parlé imagé ne présente aucune fluctuation. Rares sont les fois où vous allez l’entendre jurer. En revanche, le ton agacé et dégouté qui couvre sa voix révèle bien tout ce que ces mots vulgaires pourraient exprimer.

Abel n’est pas homme à s’emporter rapidement. Ses tympans adorent vibrer au gré des notes cristallines d’un piano, qui adoucit ses sombres tourments, alors qu’un roman prend marginalement possession de son esprit. Pour combler ces moments de douceurs, il a une nette préférence pour les histoires d’horreur, les suspenses et les récits psychologiques. Certains diront de lui qu’il est d’un calme sans faille. Profondes sont les connaissances de ses propres abîmes. Propice à l’introspection, il connait ses forces et ses vulnérabilités. De ce fait, il peut s’avérer surprenant sur certains aspects et sur certains courants de penser. S’il est conscient des déclencheurs de ses états d’âme, il ne parvient pas à tous les contrôler. De sorte qu’une émotion vive puisse déclencher son impulsivité et, par le fait-même, sa violence. Malheureusement pour vous, Abel n’a pas froid aux yeux. Il aime voir les couleurs de votre halo fluctuées à mesure que diverses émotions envahies sa victime sous les fruits sombres de son imagination.
Adepte de BDSM, les supplices n’ont aucun tabou pour son esprit tordu, et les punitions n’ont aucune limite. Pourrait-on affirmer que le dominant éprouve un attachement particulier envers Elle, mielleuse et troublante souffrance. Spécifiquement lorsqu’elle se fusionne passionnément à la folie de son univers. Les frissons qu’elles provoquent, d’où naissent un profond ressentiment âpre qui s’empare de ses tripes où s’en suit l’euphorie de l’être en sa totalité, l’extasient, l’enivrent, l’animent. Il s’y sent vivant. Tellement vivant…
Si vous vous demandez, oui, absolument, Abel a suffisamment de maîtrise de lui-même pour être d’une douceur surprenante. Même si, à un moment ou un autre, il cherchera ce brin doré de souffrance qu’il affectionne tant.


Histoire


Les expériences de vie forgent la personne que nous sommes. Par l’analyse des données faites par notre cerveau, nous rassemblons et nous nous approprions les informations qui nous parviennent de notre environnement extérieur. Nous savons tous que les enfants sont des éponges. Dès leur plus tendre enfance, alors qu’ils sont ignorants, insouciants et inconscients, les bases de leur existence sont créées par leurs parents. Ces bases sont composées de leurs valeurs, de leur vision du monde, de leur conception du bien et du mal... Cimenté dans l’esprit de cet être humain, peu de ses pensées ne lui appartiennent réellement. Elles ne sont que le reflet de ses parents, le reflet de son éducation. Du moins, jusqu’à ce qu’il décide de changer le moule. De déprogrammer et de reprogrammer sa conscience. Pour se faire, il doit se détruire intérieurement. Sachez que la reconstruction n’est pas aisée…

En bout du compte, peut-on réellement devenir en totalité la personne que nous inspirons à être?

Son géniteur, Jeremiah, a eu la brillante idée d’engrosser un être inférieur, dont la génétique est geôlière de son malheur. Réduite au statut d’esclave pour le reste de ses jours, elle, Lyane, hybride corbeau, s’est toujours soumise à l’abus, léchant les pieds de l’injustice. Comment une âme brisée peut-elle outiller un nourrisson à survivre dans ce sombre purgatoire? La force supérieure, qui veille sur le commun des mortels, que les soupirs des malheureux nomment communément « Dieu », a fait jouer la balance en la faveur de sa descendance.  

Vous savez, les premiers symptômes de gestation sont abstraits. Fatigue, douleur au dos, vomissement et nausées matinales… Quoi de plus commun pour une belle hybride qui s’acharne à remplir les ingrates tâches lui étant assignées : du récurage des planchers à l’assouvissement des besoins sexuels de son maître. Ce dernier étant d’une jalousie maladive, la traitant comma SA possession. Sa seule et unique. Il désirait que cette beauté aux contours ombragés soit sienne à jamais. Ainsi donc, un peu de courbatures n’ont jamais été sources d’inquiétudes. Surtout que ces vêtements amples ont bien camouflé le léger arrondissement de son abdomen et le subtil gonflement de ses seins.

La découverte fut surprenante et angoissante pour le paternel… Et terrifiante pour la mère.
Un soir, alors que l’objet de ses désirs était couché sur lui, complètement épuisée de leur ébat, une boule provenant de l’utérus de celle-ci vint caresser l’abdomen du maître. La créature qu’elle portait dans ses entrailles manifestait son mécontentement qu’en à la position adoptée. Si l’endorphine avait pris possession de leurs esprits, l’adrénaline la remplaça en temps de le dire. Apposant sa main sur le ventre de l’esclave, le maître sentit le doux mouvement du nourrisson. Emporté par la simplicité attachante de ce moment, un léger sourire étira ses lèvres avant que la peur et la rage ne viennent déformer l’intégralité de ses traits. La giflant de toutes ses forces, il lui imposa des explications. Cependant, aux prises avec les hoquets de sa terrible souffrance, les larmes noyant ses joues, maman était incapable d’articuler le moindre mot. Il la roua de coups pour passer ses nerfs avant de quitter le nid de leur intimité, la laissant à bout de souffle au sol. Heureusement, elle fut aidée par une de ses compères.

Lui, en revanche, vivant sous le même toit que tous les membres de sa famille, alla se recueillir auprès de sa propre mère. Cette dernière se balançait dans un rockingchair, discutant avec la grand-mère du concerné. Après rire, humiliation et reproches, elles lui dictèrent de tuer l’hybride. Cela serait plus simple pour tout le monde. Surtout pour les affaires. Il était hors de questions que la réputation des De Saint-Batiscan soit ternie par un acte aussi déshonorable. Cependant, son âme faible ne put s’y résoudre… Il la séquestra jusqu’à ce qu’elle mette bas. Abel ne connut rien du monde extérieur pour ses deux premières années de vie. Les seules stimulations lui étant permises furent les paroles incessantes de sa chère mère et la variation de l’aura de son aura, passant du bleuté au noir lorsque celle rougeâtre de son paternel franchissait le battant de la porte.
Il put enfin sortir de ce taudis humide lorsque son géniteur, complètement ivre, vint les visiter. Ses habits, tout comme sa peau laiteuse, étaient couvert de tâches sombres et humides. Aussitôt le seuil passé, la lame qu’il tenait en son poing glissa lourdement au sol, éclaboussant les planches de bois de gouttelettes pourpres. Il baisa férocement l’hybride, alors que le petit, pour la première fois, rampa jusqu'à se poser sur l’herbe trempé par la rosée du matin.  

Lorsqu’ils retournèrent au manoir familial, il n’y avait plus le moindre signe des autres membres de la famille De Saint-Batiscan. Jeremiah était le seul. Sa rébellion aura été sanguinaire. C’est là que commença les vrais défis pour Abel. S’adapter aux nombreuses variations de couleur qui entouraient chaque être à proximité fut de loin le plus difficile. Gérer celle de sa mère était une chose, mais celle d’une maisonnée complète était effrayant et insécurisant. Il parvint à s’y accoutumer… en quelque sorte. Les quelques esclaves restant dans la maison ne tardèrent pas à relever les similitudes entre le bambin et son père. Le plus troublant chez ce petit être était de loin cet œil noir, aux abysses sans fond, qui les dévisageait avec curiosité et incompréhension.

Ils eurent la paix pour les quelques jours suivant ces évènements. De toute façon, vous savez bien que ce qui se passe à Inouak, dans le marché noir de surcroît n’intéresse en rien les autorités. Ils ont d’autres chats à fouetter. Après coup, les affaires familiales durent reprendre. Jeremiah se retrouva à la tête du gang. S’il n’éliminait pas Abel, et qu’il en faisait son esclave, sa déviance sexuelle l’entraînerait dans une chute sans fin. Finalement, considérant qu’il venait d’éliminer sa famille par pure passion pour sa douce Lyane, il éleva l’enfant dans le mensonge. Il le déguisa en humain, camouflant ses quelques traits hybrides. Il lui apprit les valeurs de la famille, lui enseignant comment reprendre les affaires familials. Dénouement inespéré pour la génitrice qui craignit se voir enlever sa progéniture.

Maintenant, ajoutez aux fondations de sa maison intérieure : violence, racisme et humiliation, au mélange préexistant de terreur, de solitude et de colère. La relation que le couple partageait avant la naissance du lardon ne s’était pas amélioré. Loin de là. Même que la chance faisait que Jeremiah avait deux corps sur lesquels se défouler au lieu d’un seul. Abel était prisonnier de cette roue infernale, mais la lumière perla au bout du tunnel. Surréelle, effroyablement lumineuse, ses contours subtils ont attiré ce curieux jeune homme. Un halo blanc, pur d’une infini sagesse, contrastait avec les couleurs moroses qui l’entouraient au quotidien.

Suivant le « voyage » des De Saint-Batiscan, le groupe compta de nouveaux visages. Et, comme le grand patron était trop occupé pour assurer l’éducation de sa progéniture, il confia la tâche à une demoiselle qui était arrivée depuis peu. Grande, une carrure imposante, une voix poignante et un regard dur à vous déchirer l’âme, Alysse vint lui remettre les pendules à l’heure.  

Adolescent de 11 ans, Abel apprit enfin à vivre.

Son caractère turbulent, ses accès de colère et son insubordination amusaient Alysse. Aussi imposante soit-elle, la jeune femme possédait une compréhension innée de l’être humain. En plus de mettre un stop à ses comportements autodestructeurs, le choix judicieux de ses mots parvint à réaligner petit-à-petit les engrenages de l’esprit détraqué de son protégé. Elle lui permit de se tempérer dans l’entraînement, dégageant cette frustration qui s’était logé au creux de son être. Également, elle lui enseigna à gérer ses émotions… concept flou et subjectif, mais merveilleusement utile lorsqu’on sait comment s’en servir. Autant simplifier en disant qu’elle lui apprit beaucoup, enrichissant son être pour qu’une forme de paix puisse venir s’y installer.
Cet objectif fut plus que pénible à atteindre, mais Abel fournit les efforts nécessaires pour y parvenir. Néanmoins, en grande partie, cela dit.  

Au fil des années, Abel découvrit sa propre essence. Embrassant ses propres principes, ses propres valeurs morales, ses propres objectifs, il ne se laissait plus manipuler par son géniteur. L’hybride était maintenant assez grand pour répondre aux coups de celui-ci. Jeremiah était faible. Son aura noircie révélait bien qu’il avait peur de son propre fils, autant de sa force physique que de sa force de caractère. Il en vint un point où Abel fut en désaccord avec les procédés du chef du gang. De fil en aiguille, il regroupa des personnes qui partageaient sa vision et ses méthodes, dénigrant celles du soulon qui leur servait de meneur. Il se bâtit ainsi une réputation. Un nom.

Voyant comment un jeune arrogant s’en sortait mieux que lui, Jeremiah passait davantage ses nerfs sur la belle Lyane. Innocente hybride sans défense, elle restait terroriser par cet homme. Habitée par un désespoir sans fin, elle était entrainée dans le maelstrom, aux ténébreuses profondeurs, d’une vie de servitude. Abel avait pitié d’elle. Il la considérait faible, éprouvant un certain dédain pour cette créature de conscience qui ne fait rien pour se sortir de sa misère. Alysse était bien plus une mère à ses yeux que cette chose piteuse.

Au cours des différentes activités du gang, il fut amené en rencontrer de nombreux hybrides en cage. Êtres ternes à l’âme affaiblie par une vie de torture autant physique que mentale. Certes, il était conscient de sa chance de ne pas être tombé entre les griffes du système. Cependant, il se refusait, et se refuse toujours, de considérer ces créations comme ses semblables. Il les rebute, eux, ses origines, sa classe sociale, ses gênes. Le seul remerciement qu’il pouvait attribuer à Jeremiah était de l’avoir reconnu en tant qu’humain. En tant que maître. Abel avait bien l’intention que les choses restent ainsi, même si le mensonge devait venir assombrir son quotidien.

Au cours de ses 25 ans, alors que son supérieur avait perdu toute emprise sur lui, Abel reçut l’ordre d’éliminer Alysse. C’était lui ou elle, lui avait affirmer Jeremiah d’une voix légèrement tremblotante. Un sourire sadique venu déformer son visage. Maniant agilement la katana, il ne lui fallut qu’un pas de placement, le dégainement de sa lame, puis un mouvement vif, précis et rapide pour que la tête du commandant se détache de son corps. Elle roula sur le sol avant que le corps ne s’en suive. Abel regarda l’expression de stupeur qui déformait encore les traits de son géniteur assassiné de sa propre main. Un « j’aurais dû faire cela bien avant… » ne put s’empêcher de traverser ses lèvres. Relevant les yeux, il vit Lyane. Les mains sur sa bouche, les larmes roulant sur ses joues, elle peinait à prendre son souffle, perdue entre la joie et l’horreur. Sans lui accorder la moindre attention, le jeune adulte nettoya les restes de son bourreau. Il brûla le corps. À mesure que les flammes avides consumaient sa chair perfide, Abel ressentait un poids s’alléger de sur ses épaules. Enfin. Enfin il n’aurait pu à entendre sa voix rauque criée. Enfin il n’aura plus à sentir son odeur amère. Enfin il ne le verra plus tout détruire dans son sillage. Enfin il ne le verrait plus violenter sa mère…

Heureusement pour lui, son géniteur n’était pas apprécié dans les rangs. Plusieurs déploraient le fait qu’il soit aux commandes. Ainsi, lorsqu’Abel révéla aux membres du gang qu’il reprenait les affaires, parce que son « père » avait succombé à un tragique accident, la majorité l’accueilli à bras ouverts sans poser plus de questions.

Jusqu’à ce jour, Alysse, son mentor, son amie, sa seule famille choisie, connait son lourd secret. Elle l’accepte comme il est, le supportant dans ses initiatives. Elle est son bras droit, et probablement l’être qu’il affectionne le plus jusqu’à présent.



Feat : Mitsutada Shokudaikiri – Token Ranbu
Comment avez-vous connu le forum ? Par invocation de la Grande Prêtresse pour une deuxième fois
Votre âge ? Vingt-sept ans
Allez, vous avez bien un pseudo ? Yuru/ Seth :3
Un petit quelque chose à rajouter ?Je vous aime toujours!
Chanson : Become de Beast – Karliene


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We're all mad here - Abel de Saint-Batiscan Icon_minitimeVen 3 Sep - 13:45
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Tu peux désormais faire une recherche de rp (ou bien participer aux RPs aléatoires, si tu n'as pas d'idées ou aimes l'imprévu !) et une demande de maître ou d'esclave !
Penses aussi à aller faire tes recensements et pourquoi pas créer ton carnet de bord ?
On espère que tu vas bien t'amuser parmi nous et pouvoir te créer de magnifiques souvenirs !
Au plaisir de te voir évoluer dans notre monde, nous te souhaitons bon courage!


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